Description du livre
La biologie synthétique offre des remèdes puissants pour certains des problèmes les plus insolubles du monde, mais ces solutions sont obscurcies par l'incertitude et le risque que peu de stratégies sont disponibles pour y remédier. Les incitations à poursuivre le développement de cette technologie émergente sont prodigieuses et évidentes, et le public mérite l'assurance que tous les inconvénients potentiels sont dûment pris en compte et minimisés en conséquence. L'intégration de l'analyse des sciences sociales dans le processus d'innovation peut imposer des contraintes, mais son soutien simultané pour rendre les produits finaux plus acceptables pour la société dans son ensemble devrait être considéré comme un compromis valable. Les auteurs qui ont contribué à cet ouvrage représentent diverses perspectives liées aux sciences sociales de la biologie synthétique et réfléchissent aux différents domaines de l'analyse des risques et de la gouvernance qui se sont développés dans ce domaine, notamment les discussions savantes sur l'évaluation des risques, la gouvernance, l'éthique et la communication. Les chapitres de ce volume notent que si les vingt premières années de développement de la biologie synthétique ont été fortement axées sur l'innovation technologique et le développement de produits, les vingt prochaines devraient mettre l'accent sur la synergie entre les développeurs, les décideurs et le public pour générer les technologies et les produits les plus bénéfiques, bien gouvernés et transparents possibles.
De nombreux chapitres de ce volume fournissent de nouvelles données et approches qui démontrent la faisabilité d'efforts multipartites impliquant des décideurs, des régulateurs, des développeurs industriels, des travailleurs, des experts et des représentants de la société pour partager les responsabilités dans la production d'une gouvernance efficace et acceptable face à l'incertitude des probabilités de risque. La prise en compte de ces perspectives peut empêcher un monde de réglementations draconiennes fondées sur une compréhension insuffisante ou incomplète de la science qui sous-tend la biologie synthétique, ainsi que toute hésitation ou crainte du public à adopter ses produits éventuels.